Le cerveau humain : un filtre à pente raide
Les capacités de filtrage du cerveau sont d’une puissance extraordinaire, par exemple pour éliminer les sensations liées à nos battements cardiaques. Ce mécanisme encore mal connu évite que les bruits physiologiques internes, notamment le brouhaha cardiaque, n'interfèrent avec la perception du monde extérieur. Un phénomène qui pourrait être lié aux troubles de l'anxiété.
Les capacités de filtrage du cerveau sont d’une puissance extraordinaire, par exemple pour éliminer les sensations liées à nos battements cardiaques. Ce mécanisme encore mal connu évite que les bruits physiologiques internes, notamment le brouhaha cardiaque, n'interfèrent avec la perception du monde extérieur. Un phénomène qui pourrait être lié aux troubles de l'anxiété.
Des chercheurs du Centre de neuroprosthétique de l'EPFL ont en effet découvert une zone spécifique du cerveau qui distribue le traitement des sensations internes et externes en observant que les stimuli visuels sont moins bien perçus lorsqu'ils sont calés sur le rythme cardiaque. Autrement dit, le cerveau ignore des informations, dans ce cas visuelles, si elles sont synchronisées avec les battements du cœur.
Roy Salomon, du Laboratoire de neurosciences cognitives, explique que « nous ne voyons pas tout ce qui nous tombe dans la rétine comme le fait une caméra vidéo, car le cerveau rend conscientes certaines informations mais en masque d'autres ».
Surprise, c'est notre cœur qui influence ce filtrage ! En effet, une zone spécifique du cerveau, le cortex insulaire, intercepte les sensations du battement cardiaque. En revanche, lorsque les stimuli visuels ne sont pas calés sur le rythme cardiaque, le cortex insulaire ne les atténue pas et le sujet les perçoit nettement.
On ignore encore les raisons de cet aveuglement sélectif mais des hypothèses intéressantes ont été formulées par les chercheurs.
Des chercheurs du Centre de neuroprosthétique de l'EPFL ont en effet découvert une zone spécifique du cerveau qui distribue le traitement des sensations internes et externes en observant que les stimuli visuels sont moins bien perçus lorsqu'ils sont calés sur le rythme cardiaque. Autrement dit, le cerveau ignore des informations, dans ce cas visuelles, si elles sont synchronisées avec les battements du cœur.
Roy Salomon, du Laboratoire de neurosciences cognitives, explique que « nous ne voyons pas tout ce qui nous tombe dans la rétine comme le fait une caméra vidéo, car le cerveau rend conscientes certaines informations mais en masque d'autres ».
Surprise, c'est notre cœur qui influence ce filtrage ! En effet, une zone spécifique du cerveau, le cortex insulaire, intercepte les sensations du battement cardiaque. En revanche, lorsque les stimuli visuels ne sont pas calés sur le rythme cardiaque, le cortex insulaire ne les atténue pas et le sujet les perçoit nettement.
On ignore encore les raisons de cet aveuglement sélectif mais des hypothèses intéressantes ont été formulées par les chercheurs.