La fringale du microcontrôleur entre deux siestes
Si l'électronique, les microcontrôleurs et la mesure, notamment celle des courants de faible intensité, vous intéressent – ce qui serait assez logique puisque vous lisez ces lignes – je suis sûr que vous n'allez pas perdre votre temps en visionnant l'épisode d'ElektorTV de la semaine, nonobstant son titre en clin d'oeil. C'est un banc d’essai comparatif du µCurrent Gold de Dave Jones | EEVblog et du Current Ranger de Felix Rusu | Low Power Lab ici au chevet d'un ESP32.
Corps étranger résistif
Quand l’intensité des courants est faible, le problème n'en pas moins délicat, au contraire. Si en plus la consommation à mesurer est caractérisée par des pointes de courant, les problèmes de mesure deviennent épineux. Dans certains cas, ils perturbent voire empêchent le fonctionnement du circuit à tester. En fait, il n'est pas surprenant qu'un microcontrôleur soit dérangé par l'introduction d'un corps étranger dans sa ligne d'alimentationVoilà donc le décor pour la vidéo Elektor.TV de la semaine. Je suis heureux d'en avoir trouvé une qui réussisse à le traiter de façon captivante et instructive à l‘usage des électroniciens actifs. Son actualité est plus grande que jamais, du fait de l’expansion de l’internet des objets. L'IOT, ce sont en effet d'innombrables modules disséminés, interconnectés le plus souvent sans fil. Ils passent sans cesse de la catalepsie à un état de frénésie communicative, puis se rendorment. Il n'est pas question de suivre leur consommation avec un multimètre fût-il en mode ampèremètre !
Good enough for the girls I go out with
Au lieu de cela, d'ingénieux ingénieurs ont imaginé pour nous des accessoires de mesure assez bon marché. Cette vidéo en propose un banc d’essai comparatif : le µCurrent Gold de Dave Jones (EEVblog) et le Current Ranger de Felix Rusu (Low Power Lab) sont ici au chevet d'un ESP32 qui dort et se réveille. Avec pour référence infaillible un appareil de classe professionnelle que son prix met hors de notre portée.L'excellente vidéo d'Andreas Spiess commence par un exposé dont la clarté et la simplicité (apparente) sont exemplaires. Elle finit par un résumé non moins parfait que le contenu. Entre les deux il y a une belle et instructive démonstration où l’humour est subtilement présent aussi, niché dans les détails. « Grüezi YouTubers! »