Jambes robotisées et un cerveau humain aux commandes
En juin 2014, Juliano Pinto, 29 ans, paraplégique, devenait la première personne à utiliser un exosquelette à commande mentale pour lancer la Coupe du monde de football. Il lui avait fallu pas moins de sept mois de formation intensive face à un ordinateur avant de maîtriser la commande mentale de l’exosquelette. Une nouvelle technique a été mise au point pour obtenir le même résultat plus aisément.
En juin 2014, Juliano Pinto, 29 ans, paraplégique, devenait la première personne à utiliser un exosquelette à commande mentale pour lancer la Coupe du monde de football. Il lui avait fallu pas moins de sept mois de formation intensive face à un ordinateur avant de maîtriser la commande mentale de l’exosquelette. Une nouvelle technique a été mise au point pour obtenir le même résultat plus aisément. Coiffé d’un casque d’électroencéphalographie (EEG), l’utilisateur de ce nouveau système fixe une croix de cinq LED disposées sur l'exosquelette. Elles clignotent chacune à une fréquence différente. Quand l'utilisateur se concentre sur une diode luminescente particulière, le casque EEG reconnaît sa fréquence et l'exosquelette exécute l'action correspondante. Le système permet au porteur, en fixant le voyant adéquat, de se déplacer vers l'avant, de tourner à gauche ou à droite, de s’asseoir ou de rester simplement debout.
Selon des chercheurs de l'Université de Corée et de l'Université technique de Berlin impliqués dans ce projet, l’un des problèmes cruciaux a été le discernement, par le casque EEG, entre les signaux du cerveau provoqués par les voyants et d’autre part l'activité de fond du cerveau, mais aussi l’exclusion des signaux émis par l'exosquelette lui-même. Le système est donc capable d’isoler non seulement le signal EEG, mais aussi la fréquence de scintillement de la LED dans ce signal. L'étude montre que cette interface de commande par le cerveau peut facilement et intuitivement être appliquée dans un système d'exosquelette, malgré les artefacts problématiques d’un tel appareillage.
Selon des chercheurs de l'Université de Corée et de l'Université technique de Berlin impliqués dans ce projet, l’un des problèmes cruciaux a été le discernement, par le casque EEG, entre les signaux du cerveau provoqués par les voyants et d’autre part l'activité de fond du cerveau, mais aussi l’exclusion des signaux émis par l'exosquelette lui-même. Le système est donc capable d’isoler non seulement le signal EEG, mais aussi la fréquence de scintillement de la LED dans ce signal. L'étude montre que cette interface de commande par le cerveau peut facilement et intuitivement être appliquée dans un système d'exosquelette, malgré les artefacts problématiques d’un tel appareillage.