IBM met un ordinateur quantique en ligne
Le physicien Richard Feynman concluait ses cours de mécanique quantique en disant : « Si vous pensez m’avoir compris, c’est que je me suis mal exprimé. » C’est pourtant lui qui en 1981 invita les scientifiques à inventer une nouvelle lignée d’ordinateurs basés sur la physique quantique. 35 ans plus tard, c’est IBM qui nous invite à son tour à jouer en ligne avec son ordinateur quantique.
Ce n’est pas demain la veille que nous trouverons des ordinateurs quantiques dans les supermarchés, mais IBM nous offre dès à présent un aperçu de leur puissance de calcul. Big Blue propose en effet un accès en ligne à un ordinateur quantique de 5 bits quantiques (qbits) installé au centre de recherche TJ Watson de New York. Baptisée IBM Quantum Experience, cette plateforme en nuage et son interface permettent d’exécuter des algorithmes, de suivre des tutoriels et de découvrir quelles simulations sont possibles par calcul quantique. L’accès se fait par invitation, en clair exige le remplissage d’un formulaire de demande d'accès.
Le processeur quantique d’IBM est composé de cinq qbits superconducteurs et son architecture peut être adaptée à des systèmes quantiques plus grands. Selon IBM, qui travaille sur le sujet depuis 35 ans, nous entrons dans une nouvelle ère de l’information où l’ordinateur quantique pourra effectuer des calculs qui prendraient à un ordinateur classique plus que l’âge de l’univers. IBM ajoute que le traitement quantique de l’information se fera d’une façon si différente d’aujourd’hui que le modèle classique de l’information ne permet même pas de le décrire.
Il n’existe encore aucun ordinateur quantique universel (c’est-à-dire capable d’exécuter n’importe quelle tâche par programmation), mais IBM pense que les progrès de la prochaine décennie permettront la construction de processeurs quantiques de 50 à 100 qbits. On peut se faire une idée du potentiel d’un processeur de seulement 50 bits en réalisant qu’aucun des superordinateurs actuels ne serait capable d’en modéliser le fonctionnement.
L’information quantique est très fragile et doit être protégée de toute chaleur et radiation électromagnétique susceptible de l’altérer. Pour cela le processeur quantique et les câbles d’émission/réception des signaux sont placés dans un réfrigérateur à dilution.
Le processeur quantique d’IBM est composé de cinq qbits superconducteurs et son architecture peut être adaptée à des systèmes quantiques plus grands. Selon IBM, qui travaille sur le sujet depuis 35 ans, nous entrons dans une nouvelle ère de l’information où l’ordinateur quantique pourra effectuer des calculs qui prendraient à un ordinateur classique plus que l’âge de l’univers. IBM ajoute que le traitement quantique de l’information se fera d’une façon si différente d’aujourd’hui que le modèle classique de l’information ne permet même pas de le décrire.
Il n’existe encore aucun ordinateur quantique universel (c’est-à-dire capable d’exécuter n’importe quelle tâche par programmation), mais IBM pense que les progrès de la prochaine décennie permettront la construction de processeurs quantiques de 50 à 100 qbits. On peut se faire une idée du potentiel d’un processeur de seulement 50 bits en réalisant qu’aucun des superordinateurs actuels ne serait capable d’en modéliser le fonctionnement.
L’information quantique est très fragile et doit être protégée de toute chaleur et radiation électromagnétique susceptible de l’altérer. Pour cela le processeur quantique et les câbles d’émission/réception des signaux sont placés dans un réfrigérateur à dilution.
YouTube / IBM - via Iframely