Produire de l’électricité à partir de la chaleur résiduelle
Les chercheurs des Sandia National Laboratories (États-Unis) ont développé un petit appareil, formé de silicium, capable de transformer la chaleur résiduelle en courant continu. Ce nouveau procédé a été essentiellement développé pour récupérer de l’énergie à partir de la chaleur provenant du rayonnement infrarouge. L’une des applications envisagées consiste à convertir en électricité la chaleur produite par un moteur dans un véhicule hybride...
Les chercheurs des Sandia National Laboratories (États-Unis) ont développé un petit appareil, formé notamment de silicium, capable de transformer la chaleur résiduelle en courant continu. Ce nouveau procédé a été essentiellement développé pour récupérer de l’énergie à partir de la chaleur provenant du rayonnement infrarouge. L’une des applications envisagées consiste à convertir en électricité la chaleur produite par un moteur dans un véhicule hybride.
La partie supérieure en aluminium possède des rayures extrêmement fines, obtenues par gravure, formant une antenne pour collecter le rayonnement infrarouge.
Une couche très mince de dioxyde de silicium est interposée entre l'aluminium (en haut) et le silicium (en bas). Son épaisseur est d'environ vingt atomes de silicium, soit 16 000 fois plus mince qu'un cheveu humain. L'antenne en aluminium et son motif à rayures conduisent le rayonnement infrarouge dans cette couche mince en le piégeant dans le dioxyde de silicium et en provoquant des oscillations rapides (près de 50 000 milliards par seconde). Ce processus, baptisé rectification, produit un courant continu.
Pour en savoir plus sur ces recherches, c’est ici.
Fonctionnement
Constitué d’aluminium, de silicium et de dioxyde de silicium, l’appareil permet de collecter la chaleur, de la transférer et de la convertir en électricité.La partie supérieure en aluminium possède des rayures extrêmement fines, obtenues par gravure, formant une antenne pour collecter le rayonnement infrarouge.
Une couche très mince de dioxyde de silicium est interposée entre l'aluminium (en haut) et le silicium (en bas). Son épaisseur est d'environ vingt atomes de silicium, soit 16 000 fois plus mince qu'un cheveu humain. L'antenne en aluminium et son motif à rayures conduisent le rayonnement infrarouge dans cette couche mince en le piégeant dans le dioxyde de silicium et en provoquant des oscillations rapides (près de 50 000 milliards par seconde). Ce processus, baptisé rectification, produit un courant continu.
Batteries nucléaires
À court terme, les chercheurs envisagent de créer une alimentation infrarouge compacte pour remplacer les générateurs thermoélectriques à radioisotope (GTR). Ces batteries nucléaires servent, entre autres, lors des missions spatiales, à alimenter les capteurs qui ne reçoivent pas suffisamment de lumière du soleil pour assurer le rendement des cellules photoélectriques.Pour en savoir plus sur ces recherches, c’est ici.