Concours national de fusées expérimentales à Biscarosse
Du samedi 22 août au dimanche 30 août 2009 se tiendra la campagne nationale de lancement, C’Space, organisée par l'association Planète Sciences en partenariat avec le Centre National d'Études Spatiales (CNES). Durant cette semaine une quinzaine de fusées réalisées par des équipes d’étudiants sera lancée au Centre d’Essais de Lancement de Missiles (CELM) de la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) à Biscarrosse.
Le concours consiste à :
1. Concevoir une fusée (de A à Z sauf le système de propulsion fourni par le CNES). La fusée doit respecter un cahier des charges assurant sa stabilité de vol.
2. Faire des hypothèses de vol (exemples : trajectoire, accélération, vitesse, température, humidité, pression en fonction de l'altitude).
3. Réaliser la fusée (avec son système de récupération - parachute ou autre).
4. Concevoir, réaliser et embarquer des expériences dans la fusée permettant de vérifier les hypothèses.
5. Lancer la fusée et vérifier si les mesures correspondent aux hypothèses.
L’équipe gagnante remportera le prix GIFAS accompagné d'un chèque de 3000 €.
Une équipe d’élèves ingénieurs de l'IG2I de Lens participera à ce concours. L'intérêt d'un tel projet était pour eux de mettre en œuvre l'ensemble des disciplines enseignées dans leur école : l’électronique, l’informatique, la mécanique sans oublier la communication et le marketing. Grâce à l'aide des enseignants de l'IG2I et celle des partenaires, la fusée « fusex » de l’IG2I a pu être préqualifiée fin juin 2009.
La fusex IG2I embarque deux accéléromètres à deux axes (qui vont mesurer jusqu’à 8 g d’accélération), un capteur de pression atmosphérique, un capteur de pression dynamique pour récupérer la vitesse via un tube de Pitot, un capteur de température et un capteur d'humidité. Pendant le vol d’environ 4 minutes à une vitesse maximum de 650 km/h, les données des capteurs seront enregistrées toutes les 100 ms sur une carte SD et envoyées au sol par ondes radios en même temps que la vidéo d'une caméra embarquée. À l'apogée, à 1,2 km d'altitude, la fusée entame sa descente à 7 m/s freinée par un parachute cruciforme de 5 m2. Un GPS embarqué transmettra au sol la position de la fusée afin d'en faciliter la récupération.