Cœur ultra-sécurisé pour le premier processeur ARM de Microchip
Le nouveau microcontrôleur CEC1302 de Microchip est la première puce que le constructeur dote d’un cœur ARM, plus précisément d’un Cortex-M4. Son moteur cryptographique prend en charge les chiffrements à clé publique et à clé secrète, les fonctions de hachage SHA, et possède un générateur de nombres aléatoires.
Le nouveau microcontrôleur CEC1302 de Microchip est la première puce du constructeur à être dotée d’un cœur ARM. Le trait le plus saillant de ce µC à Cortex-M4 est la sécurité : son moteur cryptographique prend en charge les chiffrements à clé publique et à clé secrète, les fonctions de hachage SHA, et possède un générateur de nombres aléatoires.
Outre son cœur ARM, le CEC1302 offre 128 Ko de SRAM et 32 Ko de ROM pour l’amorçage. Contrairement aux puces de conception traditionnelle, celle-ci n’a pas de mémoire de programme flash mais utilise deux interfaces SPI pour la connexion à une mémoire de programme externe. Avant d’exécuter un code chargé depuis cette mémoire externe, la puce le valide au moyen d’une signature numérique codée selon la spécification PKCS no 1. Cette méthode détecte automatiquement tout code invalide, qu’il résulte d’une tentative d’intrusion malveillante ou d’une altération accidentelle. La validation est effectuée avant chaque démarrage sur le processeur hôte ; les éléments prenant en charge la sécurité du système sont donc matériels et par conséquent difficilement menacés par une attaque de type « remplacement du matériel ». La signature utilise le chiffrement RSA-2048 et le hachage SHA-256.
MikroElektronka a créé une chaîne d’outils pour le Cortex-M4 et son moteur cryptographique. Elle comprend deux cartes clicker, un programmateur/débogueur MikroProg, et des bibliothèques Crypto en mikroC, mikroBasic et mikroPascal pour le cœur ARM.
Outre son cœur ARM, le CEC1302 offre 128 Ko de SRAM et 32 Ko de ROM pour l’amorçage. Contrairement aux puces de conception traditionnelle, celle-ci n’a pas de mémoire de programme flash mais utilise deux interfaces SPI pour la connexion à une mémoire de programme externe. Avant d’exécuter un code chargé depuis cette mémoire externe, la puce le valide au moyen d’une signature numérique codée selon la spécification PKCS no 1. Cette méthode détecte automatiquement tout code invalide, qu’il résulte d’une tentative d’intrusion malveillante ou d’une altération accidentelle. La validation est effectuée avant chaque démarrage sur le processeur hôte ; les éléments prenant en charge la sécurité du système sont donc matériels et par conséquent difficilement menacés par une attaque de type « remplacement du matériel ». La signature utilise le chiffrement RSA-2048 et le hachage SHA-256.
MikroElektronka a créé une chaîne d’outils pour le Cortex-M4 et son moteur cryptographique. Elle comprend deux cartes clicker, un programmateur/débogueur MikroProg, et des bibliothèques Crypto en mikroC, mikroBasic et mikroPascal pour le cœur ARM.
