Banc d'essai : répulsifs électroniques pour rongeurs
Si contre votre gré vous cohabitez avec des rongeurs, vous avez sans doute tâté du bon vieux piège à souris. Peut-être avez-vous essayé aussi de les tenir à distance à l'aide d’un répulsif à ultrasons, un de ces appareils vendus dans les jardineries et les magasins de bricolage. Comment fonctionnent-ils et est-il intéressant de construire soi-même quelque chose de ce genre ? La réponse est évidemment oui, sinon nous ne l’aurions pas posée.
Les souris au grenier, c’est ennuyeux pour diverses raisons, parmi lesquelles le grattage nocturne n’est pas la moindre des nuisances. Surtout quand vous dormez juste en dessous de leur salle de bal. L’automne dernier, juste après l’emménagement dans notre grenier de la gent trotte-menu qui annonçait une baisse imminente des températures, j’ai commencé par placer des pièges. Fromage, jambon (cru ou cuit), beurre de cacahuètes, rien n’était assez savoureux pour les tenter, après une semaine tous les appâts sont intacts… ou boulottés sans que le piège se soit refermé !
Tas de riz tentant tenta tas de rats tentés
La version la moins chère de mes deux répulsifs électroniques vient de Chine. Je pense qu’on doit trouver ce même circuit dans différents types de logements. Sur le circuit imprimé, un temporisateur intégré 555, et sur le boîtier un résonateur piézo. L'alimentation est assurée par un condensateur et une résistance en prise directe sur la tension du secteur. Pour l’œil, l'appareil est également équipé de LED bleues qui en font un joli gadget.Je ne m’étais pas trompé, le micro MEMS passe le signal jusqu’à 40 kHz, sans même avoir à pousser à fond le réglage de sensibilité d’entrée. Comme le montre la copie d’écran de l'oscillo, ce répulsif électronique délivre un signal sinusoïdal d'environ 38 kHz. La fréquence n’est aucunement modulée.