Ampère n'est jamais allé à l'école mais il était au courant
Volta, Ampère et Ohm sont des patronymes devenus unités de mesure, que nous utilisons fréquemment. Quand pensons-nous à ces savants extraordinaires qui ont jeté les bases de l'électronique moderne ? Je vous propose d'évoquer (brièvement) la vie d'André-Marie Ampère dont les contributions scientifiques dépassent largement le cadre de l'électromagnétisme (ce qui est déjà considérable).
Né en 1775 à Lyon, André-Marie Ampère – AMA pour nous, ses admirateurs – n'est jamais allé à l'école ; il a tout trouvé tout seul dans la bibliothèque familiale bien garnie.
AMA se tourne vers l'étude de la botanique, l'invention d'instruments scientifiques et l'observation des étoiles ; il apprend le grec et l'italien et crée un langage universel. Il étudie la poésie latine et écrit une tragédie dans laquelle il critique Christophe Colomb.
Il se disperse, diraient certains : AMA étudie la chimie en général et l'oxyde de carbone en particulier. Quand, vers l’âge de 25 ans, AM finit par aller à l'école, c’est pour y enseigner.
La découverte d’Ørsted, qui pourtant n’avait pas Twitter, devient virale et parvient aux oreilles d’AMA courant septembre 1820.
Aussitôt inspiré par cette découverte passionnante, AMA lâche tout et entreprend de reproduire les expériences d'Ørsted et constate qu'un fil dans lequel circule un courant se comporte comme un aimant.
Il en conclut que deux fils en parallèle devraient s'attirer ou se repousser l'un l'autre selon le sens de circulation du courant. D’où il déduit qu'un tel fil devrait être influencé par le champ magnétique terrestre, exactement comme une aiguille de boussole.
Au fil des années, AMA continue d'expérimenter sur l'électricité et le magnétisme. Il émet l'hypothèse que le courant électrique consiste en une sorte de molécule électrodynamique poussée à travers un conducteur. En 1827, il publie son opus magnum : Mémoire sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques, déduite de l'expérience. Ce traité est considéré aujourd’hui comme l’acte de naissance de l'électrodynamique.
AMA publie son premier article à 13 ans
À 12 ans, AMA s'intéresse aux mathématiques et, un an plus tard, publie son premier article. Pendant la Révolution, AMA, âgé de 16 ans, propose un nouveau système de mesure décimal. Il a 18 ans quand son père est guillotiné et sa famille ruinée.AMA se tourne vers l'étude de la botanique, l'invention d'instruments scientifiques et l'observation des étoiles ; il apprend le grec et l'italien et crée un langage universel. Il étudie la poésie latine et écrit une tragédie dans laquelle il critique Christophe Colomb.
Il se disperse, diraient certains : AMA étudie la chimie en général et l'oxyde de carbone en particulier. Quand, vers l’âge de 25 ans, AM finit par aller à l'école, c’est pour y enseigner.
La découverte d'Ørsted
En 1820, le physicien danois Hans Christian Ørsted découvre le lien entre courant électrique et magnétisme. AMA vit alors à Paris et travaille sur la philosophie spéculative et son application à d'autres domaines de la science.La découverte d’Ørsted, qui pourtant n’avait pas Twitter, devient virale et parvient aux oreilles d’AMA courant septembre 1820.
Aussitôt inspiré par cette découverte passionnante, AMA lâche tout et entreprend de reproduire les expériences d'Ørsted et constate qu'un fil dans lequel circule un courant se comporte comme un aimant.
Il en conclut que deux fils en parallèle devraient s'attirer ou se repousser l'un l'autre selon le sens de circulation du courant. D’où il déduit qu'un tel fil devrait être influencé par le champ magnétique terrestre, exactement comme une aiguille de boussole.
AMA invente le « courant électrique »
À peine une semaine plus tard, AMA présente ses premiers résultats. AMA était en verve. Une semaine (de travail frénétique) plus tard, AMA présente un nouveau document dans lequel il donne un nom au courant électrique. Puis il enchaîne les inventions qui permettront de mesurer ces courants et de magnétiser l'acier. Fin 1820, AMA boucle tout ça dans un papier qui marque les débuts de l'électrodynamique.Au fil des années, AMA continue d'expérimenter sur l'électricité et le magnétisme. Il émet l'hypothèse que le courant électrique consiste en une sorte de molécule électrodynamique poussée à travers un conducteur. En 1827, il publie son opus magnum : Mémoire sur la théorie mathématique des phénomènes électrodynamiques, déduite de l'expérience. Ce traité est considéré aujourd’hui comme l’acte de naissance de l'électrodynamique.