AMD riposte enfin : l'avenir du silicium
En matière de CPU, Intel semblait laisser AMD dans son sillage, mais, depuis la récente présentation par AMD de sa série Ryzen, il y a du changement dans l'air. La puissance de calcul des processeurs ne cesse de progresser, non sans ratés. Les microcontrôleurs, un domaine qui nous est plus familier, n'est pas en reste. Les familles de contrôleurs se concurrencent et cohabitent tant bien que mal. Quel avenir nous réserve le silicium ?
En matière de CPU, Intel semble laisser AMD dans son sillage, mais il y a du changement dans l'air, depuis la récente présentation par AMD de sa série Ryzen. Leur vaisseau amiral, Ryzen 7 1800X, coûterait 500 $, face à l'i7-6900K d'Intel, à 1050 $. Les essais comparatifs se multiplient, plus ou moins élogieux. Certains ratés de l'AMD déçoivent ; ils sont liés aux modalités d'exploitation des ressources de l'unité centrale par Windows 10. En effet, l'architecture Ryzen s'appuie sur un cache L3 unique commun aux quatre coeurs ; or, si l'ordonnanceur qui, sous Windows, répartit les tâches entre unités de calcul, ne tient pas compte de cette particularité (le 1800X a huit coeurs) il peut arriver qu'une unité de calcul attende des données issues d'un autre cache L3, lequel n'est accessible que par des voies « lentes ». ALors ça cafouille. Il semble heureusement qu'une modification de Windows (basée sur NUMA) permette d'éliminer cet écueil.
Transposons ces problèmes dans un domaine plus familier et proche de nos préoccupations d'électroniciens : les microcontrôleurs à 4 bits n'ont pas perdu leur place en dépit de la progression des µC à 32 bits à 8 coeurs. Le Propeller de Parallax date de 2006, et son successeur, le Propeller 2, a 16 coeurs. Autre exemple, les processeurs ARM Cortex qui ressemblent plus à de vraies unités centrales qu'à des microcontrôleurs. Grâce à ces magnifiques structures de silicium, vous avez aujourd'hui un téléphone tactile plus puissant que votre gros PC de bureau d'il y a une dizaine d'années.
Si en 2011, alors que la TV HD n'était pas encore vraiment un standard, quelqu'un m'avait affirmé que 5 ans plus tard il y aurait un téléphone à écran 4K et que son processeur serait comparable à un i3 d'Intel, je ne me serais sans doute pas laissé convaincre.
Extrapolons maintenant à l'internet des objets cette progression étourdissante : les capteurs plutôt inoffensifs que nous connaissons aujourd'hui seront, dans quelques années, dans une position de force extraordinaire. N'attendons pas que se réalise alors l'un ou l'autre scénario catastrophe de film hollywoodien. Il est grand temps de conjuguer maintenant électronique et éthique.
Transposons ces problèmes dans un domaine plus familier et proche de nos préoccupations d'électroniciens : les microcontrôleurs à 4 bits n'ont pas perdu leur place en dépit de la progression des µC à 32 bits à 8 coeurs. Le Propeller de Parallax date de 2006, et son successeur, le Propeller 2, a 16 coeurs. Autre exemple, les processeurs ARM Cortex qui ressemblent plus à de vraies unités centrales qu'à des microcontrôleurs. Grâce à ces magnifiques structures de silicium, vous avez aujourd'hui un téléphone tactile plus puissant que votre gros PC de bureau d'il y a une dizaine d'années.
Si en 2011, alors que la TV HD n'était pas encore vraiment un standard, quelqu'un m'avait affirmé que 5 ans plus tard il y aurait un téléphone à écran 4K et que son processeur serait comparable à un i3 d'Intel, je ne me serais sans doute pas laissé convaincre.
Extrapolons maintenant à l'internet des objets cette progression étourdissante : les capteurs plutôt inoffensifs que nous connaissons aujourd'hui seront, dans quelques années, dans une position de force extraordinaire. N'attendons pas que se réalise alors l'un ou l'autre scénario catastrophe de film hollywoodien. Il est grand temps de conjuguer maintenant électronique et éthique.