Un visage d’avenir
Le majordome cybernétique du futur a peut-être trouvé sa tête. Cette tête robotique très réaliste accueillait les visiteurs de la dernière Electronics Fair de Hong Kong. Portant le nom de « Han », elle peut également avoir des conversations simples. Han peut sourire, grimacer...
Le majordome cybernétique du futur a peut-être trouvé sa tête. Cette tête robotique très réaliste accueillait les visiteurs de la dernière Electronics Fair de Hong Kong. Portant le nom de « Han », elle peut également avoir des conversations simples. Han peut sourire, grimacer, froncer les sourcils, cligner de l'œil, ou même sembler ivre.
Une quarantaine de moteurs modèlent son visage pour former les subtiles expressions faciales. Le robot peut également réagir à son environnement, grâce à plusieurs caméras dans les yeux et la poitrine. Han reconnaît le visage d’une personne, identifie son sexe (comment ?), son âge et son humeur. Une partie des procédés robotiques, comme la reconnaissance faciale, est à code source ouvert. La peau de Han est unique ; quasi humaine, elle est constituée d’un polymère élastique breveté appelé Frubber pour « flesh rubber », c’est-à-dire caoutchouc charnel.
Les têtes humaines robotisées pourraient remplir diverses fonctions, en particulier là où la communication de visu est importante, comme dans les hôtels, les parcs d'attractions, les musées ou dans le secteur de la santé.
Han n’est pas le premier robot humanoïde construit par Hanson Robotics. Parmi les modèles précédents, on remarque une version robotique de l'auteur Philip K. Dick et un robot humanoïde d’Albert Einstein. La société hongkongaise compte commercialiser Han sous le nom d’Eva, avec le visage d’une eurasienne. Des centaines d’Eva devraient entrer en production cette année. Le prix est encore à déterminer.
Une quarantaine de moteurs modèlent son visage pour former les subtiles expressions faciales. Le robot peut également réagir à son environnement, grâce à plusieurs caméras dans les yeux et la poitrine. Han reconnaît le visage d’une personne, identifie son sexe (comment ?), son âge et son humeur. Une partie des procédés robotiques, comme la reconnaissance faciale, est à code source ouvert. La peau de Han est unique ; quasi humaine, elle est constituée d’un polymère élastique breveté appelé Frubber pour « flesh rubber », c’est-à-dire caoutchouc charnel.
Les têtes humaines robotisées pourraient remplir diverses fonctions, en particulier là où la communication de visu est importante, comme dans les hôtels, les parcs d'attractions, les musées ou dans le secteur de la santé.
Han n’est pas le premier robot humanoïde construit par Hanson Robotics. Parmi les modèles précédents, on remarque une version robotique de l'auteur Philip K. Dick et un robot humanoïde d’Albert Einstein. La société hongkongaise compte commercialiser Han sous le nom d’Eva, avec le visage d’une eurasienne. Des centaines d’Eva devraient entrer en production cette année. Le prix est encore à déterminer.